Le
mot du maire
Les évènements de la commune en 2002 Saint-Léger: sa démographie d'hier et de demain
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La phase administrative a réclamé toute l’année 2001. L’année 2002 a vu se concrétiser le programme de travaux qui consistait : -au terrassement d’un fossé au-dessus de la canalisation dans l’ancien lit de la Sensée appelé chenal -à l’ouverture du pont sous la route de Vaulx
Le chenal Les travaux de terrassement ne pouvaient être exécutés que par temps sec. Nous les avons donc lancés alors qu’une fenêtre météo s’ouvrait en janvier. Malheureusement cette ouverture météo ne fut pas suffisante pour passer la totalité des travaux. Les terrassements furent arrêtés pour être repris et achevés début mai. L’engazonnement fut réalisé dans la foulée, le jour de l’ascension, par les membres du conseil municipal improvisés en jardiniers. Cette date fut prémonitoire à l’ascension rapide des bruns d’herbes puisque 10 jours à peine un manteau herbeux couvrait le site lors de la pose des clôtures. La dépense globale prévue initialement a été maîtrisée: voir le chapitre consacré au budget La commune remercie tous les riverains qui ont cédé gracieusement approximativement 500 m2 de terrain sur toute la longueur de la Sensée. D'autre part Mr et Mme Leclercq ont autorisé l'ouverture du lit de la Sensée dans son bois pour faciliter l'écoulement.
Ouverture du pont : Il y a quelques fois de l’eau qui finit par couler sous les ponts...
Cet ouvrage est la propriété du conseil Général du Pas-de-Calais. C’est donc vers cet organisme que la commune s’est tournée pour faire modifier cet obstacle à l’écoulement de l’eau. À l’initiative de Gérard DUE une première réunion eut lieu le 16 février 2001. C’est au cours de la seconde réunion, en Mairie de Saint léger le 6 juin 2001, que le Directeur de la voirie au Conseil Général nous informa de la bonne nouvelle : le pont allait être transformé. Le 5 juin 2002, un an moins une journée après cette décision, se déroulait la première réunion préalable au démarrage des travaux. Comme vous pouvez le constater sur la photo, une grande bouche est maintenant ouverte pour avaler une grande quantité d’eau. Toutefois, pour des problèmes de sécurité, le Conseil Général a tenu à placer des râteliers. En cas d’arrivée d’une grande quantité d’eau chargée de boue et d’objets flottants, ces râteliers risquent de provoquer une thrombose. Un avis est donc lancé au plus rapide d’entre nous pour que, lors de l’arrivée d’une grosse quantité d’eau le premier rendu sur place les retire. Des poignées sont accessibles depuis le parapet. Ce nouvel organe pourra ainsi digérer sa soupe.
Étude hydraulique Au lendemain de l’inondation du 11 mai 2000 la Direction Départementale de l’Equipement a engagé une étude hydraulique afin de mieux connaître les phénomènes qui sont la source des inondations cycliques. Cette étude a été présentée au conseil municipal le 10 octobre 2002 . Les constatations confirment celles que nous pensions à savoir : -La commune voit passer de l’eau qui provient de nombreuses communes en amont : Achiet-le-Grand, Avesnes-lès-Bapaume, Bapaume, Behagnies, Bihucourt, Blefvillers, Courcelles-le-Comte, Ervillers, Favreuil, Gomiécourt, Grévillers, Hamelincourt, Mory, Sapignies. -La surface de ce bassin versant naturel s’étend sur 5556 ha. Elle est constituée de très peu de surfaces boisées et de prairies qui retiennent l’eau -La surface cultivée, constituée de limons, est peu perméable et peu stable après les récoltes. -La conduite qui traverse le village n’est pas suffisante. Cette étude confirme le bien fondé des travaux Néanmoins des travaux en amont sont nécessaires. Pour cette raison, la commune compte agir dans les structures intercommunales qui ont la compétence de l’eau .
Syndicat Interdépartemental de la Sensée : La commune a répondu favorablement à l’agrandissement du périmètre de ce syndicat qui englobera les communes de Croisilles, Saint Léger et celles qui sont en amont et qui sont énumérées ci-dessus. Curieusement, Croisilles et Saint Léger ne figuraient pas dans la vallée de la Sensée !
Début 2003, cet organisme débutera un SAGE (schéma d’aménagement de gestion de l’eau). Les problèmes à régler sont nombreux et complexes : érosion des sols, envasement des cours d’eau et des marais (d’Escourt Saint Quentin, Paluel, Aubigny au Bac, Wasnes au Bac etc…) variation du niveau de l’eau des étangs ; remontée de nappe phréatique, pollution notamment par manque d’assainissement des habitats de loisirs ; etc….. Les conclusions pourront déboucher pour notre région, à la mise en œuvre de haies, talus de ceinture, bandes enherbées et autres dispositifs visant l’augmentation de l’infiltration.
Afin que les préoccupations de la commune de Saint Léger ne soient pas oubliées, le conseil municipal rencontrera prochainement les présidents des inter communautés pour se faire représenter au sein du Syndicat Interdépartemental de la Sensée.
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